Selon une étude récente réalisée par la Fédération Nationale des Associations du Consommateur (FNAC) et le ministère de l’Industrie et du Commerce, sept Marocains sur dix détiennent au moins une police d’assurance.
Ce chiffre témoigne d’une pénétration significative du secteur de l’assurance dans la population marocaine. Cette tendance traduit une prise de conscience croissante des risques et une volonté affirmée de se prémunir contre les aléas de la vie quotidienne.
Les citoyens souscrivent ainsi davantage à des assurances automobile, habitation, santé ou vie, selon leurs priorités et besoins personnels.
Un marché marocain de l’assurance en pleine expansion
Cette progression s’inscrit dans un contexte favorable.
Le marché de l’assurance Maroc 2025 connaît une dynamique positive, soutenue par la diversification des produits et une amélioration de l’accès aux services.
Les compagnies d’assurance multiplient désormais les offres adaptées aux besoins variés des assurés.
Elles proposent aussi des solutions plus accessibles et plus personnalisées, répondant à la demande croissante des ménages.
Réformes, urbanisation et confiance renforcée
Le développement de l’assurance au Maroc repose également sur des réformes réglementaires solides et sur une meilleure sensibilisation des consommateurs.
Ces efforts contribuent à renforcer la confiance dans le secteur.
Par ailleurs, plusieurs facteurs structurants soutiennent cette évolution :
- l’urbanisation croissante,
- l’augmentation du parc automobile,
- et la montée des préoccupations liées à la santé et à la sécurité financière.
Selon le rapport, 70 % des citoyens possèdent au moins une assurance.
La majorité des souscriptions concerne la branche automobile (60 %), suivie de l’assurance santé (50 %), de l’habitation (40 %) et de la vie (30 %).
Les principales motivations évoquées sont :
- les obligations légales (40 %),
- le besoin de protection contre les risques (35 %),
- et la sécurité familiale (15 %).
Des disparités régionales toujours présentes
Cependant, malgré ce taux de couverture élevé, des disparités régionales persistent.
Les zones rurales demeurent moins couvertes que les centres urbains, et les foyers à faibles revenus accèdent difficilement aux produits d’assurance.
Le principal défi pour les acteurs du secteur reste donc d’élargir la couverture nationale et d’adapter les offres aux spécificités locales.
Ainsi, une approche territoriale et sociale ciblée apparaît indispensable pour atteindre une inclusion plus large et plus équitable.