La dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain, adoptée le 31 octobre 2025, confirme la confiance internationale accordée au Maroc.
Elle s’inscrit dans la continuité des efforts menés pour le développement durable et le bien-être des populations locales. Depuis plusieurs années, ce vaste territoire bénéficie d’un régime fiscal spécifique.
Celui-ci vise à attirer les investissements, mais aussi à stimuler la croissance régionale.
Parmi les secteurs concernés, l’assurance occupe une place particulière.
Elle joue un rôle essentiel dans la sécurisation des activités économiques, tout en profitant des incitations fiscales instaurées par l’État.
Un territoire en pleine transformation
Ancienne colonie espagnole, le Sahara marocain a été intégré au Royaume en 1975.
Malgré un contexte géopolitique complexe, le Maroc y déploie une politique ambitieuse.
Celle-ci repose sur un développement économique, social et infrastructurel constant.
Le plan d’autonomie proposé par Rabat en 2007 a d’ailleurs reçu un soutien renouvelé de l’ONU.
Ainsi, le Royaume confirme sa volonté de faire du Sahara un pôle régional d’attractivité économique.
Cette orientation s’appuie sur une stratégie claire : ouvrir les régions du Sud vers l’Afrique subsaharienne et les marchés internationaux.

Des atouts économiques majeurs
La région possède de nombreux avantages.
D’abord, elle dispose de ressources naturelles variées : phosphates, pêche, énergies renouvelables.
Ensuite, sa position géographique stratégique relie le Maroc à l’Afrique de l’Ouest.
De plus, ses infrastructures modernisées (ports, routes, zones franches) facilitent la logistique et le commerce.
Enfin, son régime fiscal attractif encourage la création d’entreprises et d’emplois.
Grâce à ces leviers, le Sahara marocain s’impose peu à peu comme un moteur du développement national.
Un régime fiscal incitatif
Les régions de Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed-Dahab bénéficient d’un cadre fiscal avantageux.
Ce dispositif a été conçu pour dynamiser l’investissement privé.
Il comprend plusieurs mesures clés :
- Exonération de l’Impôt sur les Sociétés (IS) et de l’Impôt sur le Revenu (IR) pour les nouvelles entreprises.
- Allégements spécifiques pour les secteurs stratégiques comme l’assurance, la logistique ou les énergies renouvelables.
Ainsi, les entreprises locales améliorent leur trésorerie et peuvent réinvestir plus facilement dans des projets productifs.
Cette approche favorise aussi la création d’emplois et l’implantation durable d’acteurs économiques régionaux.
L’assurance, un acteur clé du développement
Le secteur des assurances occupe une place centrale dans cette dynamique.
Il contribue à la stabilité économique tout en accompagnant les investisseurs.
Dans le Sahara marocain, les compagnies d’assurance profitent de mesures fiscales avantageuses prévues dans le Code général des impôts.
Elles bénéficient notamment de réductions sur la taxe des contrats d’assurance, calculée sur les primes et cotisations payées.
Cette mesure améliore la compétitivité du secteur et soutient l’accès à la couverture financière pour les particuliers comme pour les entreprises.
Le « rabais saharien », un modèle d’inclusion
Certaines compagnies appliquent un « rabais saharien » pouvant atteindre 40 % sur les primes locales.
Ce dispositif a plusieurs objectifs :
- Faciliter l’accès aux produits d’assurance, souvent perçus comme coûteux.
- Encourager la couverture des risques dans des zones éloignées.
- Soutenir le développement économique en réduisant les charges des entreprises locales.
Ainsi, l’assurance devient un vecteur d’inclusion financière et un outil de confiance entre les acteurs économiques et la population.
Peu à peu, elle s’impose comme un partenaire du développement régional.
212assurances – Le site d’information N°1 de l’Assurance au Maroc et en Afrique 06 novembre 2025



