Allianz Maroc a su réunir un plateau de spécialistes et de cadres pour le bonheur des journalistes présents, ce 18 avril 2024, au siège de la compagnie. Les thèmes majeurs abordés, le baromètre des risques 2024, et les résultats 2023 de la compagnie marocaine.
Déjà, le 31 mars 2024, dans nos colonnes, 212assurances avait fait un article sur ce baromètre, Ô combien riche (Baromètre des risques d’Allianz: Voici les résultats 2024). Mais cette fois, c’est en présence de Patrick Thiels, Directeur Général d’Allianz Commercial Région France, Afrique et Moyen-Orient, de Maxime Darmet, Economiste Senior États Unis et Europe chez Allianz, de Abderrahim Dbich, Administrateur Directeur Général d’Allianz Maroc et de Hicham Bensaid Alaoui, Directeur Dénéral d’Allianz Trade au Maroc qu’a lieu la rencontre en live.
On notera que pour la 1 ère fois, le Baromètre des Risques Allianz 2023 affiche le risque
cyber en tête du classement mondial loin devant l’interruption d’activité, qui y est étroitement associée. Lors du Rendez-vous de Casablanca de l’Assurance, du 17 et 18 avril 2024, Mohamed Hassan Bensalah, Président de la FMA (Fédération Marocaine d’Assurance) avait corroboré ces conclusions, en rajoutant que devant tous les risques, celui de la désinformation apparaissait en consensus comme une inquiétude majeure. Mais ce risque de la désinformation n’est pas assurable … à ce jour.
Mais, où placer sur le curseur, le risque d’assurabilité
Ce qui a permis de poser la question à nos hôtes d’Allianz lors de cette réunion très inspirante, sur “Savoir ou placer le curseur de l’assurabilité d’un risque identifié“. M. Dbich, Administrateur Directeur Général d’Allianz Maroc, en bon pédagogue, a pris le temps de nous expliquer les tenants et aboutissants de l’assurabilité, telle que gérés dans les paradigmes de l’assurance en général, et appliqués par Allianz. Ce dernier est revenu sur la liste du baromètre, en rappelant que ceci est une photographie à l’instant “t”, et que cette dernière évolue au gré des années en fonctions des priorités qui changent. Par exemple, lors du Covid, 24H/24, nous étions dans ce marasme de la pandémie. A l’époque, il aurait été difficile de prendre ce risque en charge totalement ou partiellement suivant les études des compagnies. Aujourd’hui, le curseur, ce fameux curseur, s’est déplacé. Peut-être que maintenant, 2 ans après être sortis du Covid, on pourrait intégrer ce risque soit dans sa totalité en tant qu’assurable, ou alors en le restreignant sur une période à ne pas dépasser. Donc, notre curseur se déplace au gré du temps et de ses évolutions, mais également sur la forme de la garantie à prendre en charge. De plus, Monsieur Dbich explique qu’un risque qui ne serait pas “assurable” pourrait l’être au sein de la structure qui en aurait besoin, comme un “SandBox” en observation pour voir les résultats de sinistralité. Une manière de se rapprocher de l’assurabilité, mais dans un contexte législatif assuranciel adapté au moment et au risque.
Rétrospective résultats Allianz Maroc 2023
Allianz Maroc nous a présenté un rappel de la performance de la compagnie marocaine pour 2023. Tout d’abord, on nous rappelle une croissance exceptionnelle provenant de la dynamique du réseau avec une transformation profonde des parcours client. « Nous allons commencer par la mise en place d’une expérience client santé inédite, en activant tous les leviers, notamment, ceux du digital », explique Youssef Snani, Directeur Indemnisation d’Allianz Maroc.
Ainsi, l’automobile a progressé de 10%. Mais cette croissance, se poursuit également sur l’ensemble des canaux de distribution. En prenant en compte l’ensemble des primes émises du secteur, toutes compagnie confondues, on note une augmentation de 6% du marché de 2022 à 2023, alors qu’Allianz performe à +14%. Ceci est le fruit du réseau distributeur de plus de 200 agents et bureaux directs, renforcé par les agréments de plus de 190 courtiers, pour avoir un portefeuille, à ce jour, composé de plus de 700 000 clients. Ces résultats présentés comme solides par la compagnie, sont la conséquence d’une excellente gestion des investissements et de la maîtrise des frais de gestion. Tout ceci au final influe sur la sinistralité, et les frais d’exploitation en améliorations constantes.
François Olivier Edime – 212assurances – 21 avril 2024
