La mobilité à l’horizon 2040 : quels enjeux pour l’assurance ?

Comment se déplacera-t-on dans le futur ? Alors que nous sommes lancés à pleine vitesse sur l’autoroute de l’innovation, tous les rêves sont permis, même les plus fous. Certains se voient peut-être sur des engins à une roue filant à toute allure, dans des navettes publiques autonomes au cœur des grandes métropoles ou à bord d’un taxi volant façon Blade Runner. Ce futur, il est d’ailleurs peut-être plus proche qu’on ne le croit – et Elon Musk nous parle de robotaxis Tesla sur les routes dès 2024 !

En effet, les nouveaux usages en matière de mobilité se démocratisent à grande vitesse. En 2020, deux millions de Français avaient déjà acheté une trottinette électrique, par exemple. Pour le Ministère de la Transition Ecologique, 2,9% des déplacements dans l’Hexagone sont effectués en vélo ! Plus étonnant encore, le vélo à assistance électrique s’impose comme une nouvelle alternative à la voiture pour 71% des usagers. Pour tous ces nouveaux modes de mobilité, de nouveaux risques émergent : il faut donc protéger les individus.

La mobilité de 2040 selon Zego

Les assureurs et insurtechs ont donc tout intérêt à anticiper ces besoins, avant même qu’ils n’apparaissent. Pour Zego, c’est déjà chose faite. La licorne britannique a publié sur son site sa vision de la mobilité en 2040. Nous sommes invités à nous projeter dans deux décennies, au cœur de l’une des rues de la City à Londres. Autour de nous, les usages de demain se révèlent. « Tous les véhicules sont électriques et complètement autonomes. Des drones livrent des colis, et des taxis aériens emmènent leurs clients. »

L’insurtech nous propose d’imaginer des modes de déplacement plus originaux et plus verts. Zego suggère par exemple des trajets en véhicule autonome ne disposant que d’une seule place assise. Mais, tout ce progrès implique une réorganisation et un nouveau partage de l’espace, et des problématiques nouvelles en matière de risques, pour les particuliers comme les entreprises. Zego tient cependant à rassurer ses clients : elle sera toujours là pour assurer toutes les mobilités.

63% des assurés s’attendent à une baisse des tarifs

Si tous ces véhicules ne peuplent pas encore nos rues, le législatif a déjà avancé sur le sujet. En effet, la loi mobilités de 2019 pose un premier cadre. Les nouveaux véhicules électriques individuels ne peuvent pas rouler sur les trottoirs, rouler à plus de 25 km/h, et les usagers doivent surtout être assurés – ce que bon nombre ignorent encore ! Et les assureurs l’ont compris. C’est justement le créneau investi par nombre d’insurtechs. C’est notamment le cas des Françaises SerenDatafolio ou encore Parachut. Wakam, qui se spécialise sur l’assurance embarquée, investit également ce créneau.

Du côté des assurés, les attentes sont fortes par rapport à ce futur. 57% d’entre eux pensent ainsi que les assurances pourraient offrir de meilleurs produits et services si elles investissaient davantage dans la technologie. Et 63% s’attendent à une baisse du tarif des primes en parallèle. Aux assureurs de prendre la trottinette électrique en route et d’imaginer des solutions adaptées au monde de demain, pour le bénéfice de tous !

Emilie Autin – 22 avril 2022 – eficiens

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2 comments
    1. Merci au Cabinet AFMA d’avoir repris l’article paru dans 212assurances sur leur site, et par la même d’avoir nommé en source notre site. A bientôt de partager d’autres sujets.
      capture écran di site Afma

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